Le 3 juillet prochain, Laurence Jacques, Présidente de Pepper, Philippe Hubert, directeur de Pepper, et Bob Diderich, Chef de division à l’OCDE, présenteront les avancées significatives de la plateforme Pepper, initiative française créée il y a 3 ans, pour la prise en charge du sujet des perturbateurs endocriniens (PEs). Si les réglementations européennes se mettent progressivement en place sur la base de méthodes scientifiques, celles-ci ne couvrent pas suffisamment l’ensemble des mécanismes d’action de la perturbation endocrinienne. Le rôle de l’OCDE pour la construction de méthodes validées, acceptées par les pays et reconnues par des instances internationales sera à cette occasion présenté. La situation actuelle d’indétermination inquiète les consommateurs et déroute les industriels. En effet, les listes de substances suspectées d’être perturbateur endocrinien sont nombreuses, comprenant quelques dizaines de substances pour celles qui sont déjà évaluées dans des réglementations au millier ou plus pour celles qu’il faut examiner ou qui sont suspectées. Cette situation génère de fortes controverses. Les tests validés disponibles pour évaluer le caractère PE d’une substance et son mode d’action sont insuffisants. Face à cette situation, Pepper appelle à une mobilisation plus forte des acteurs économiques, industriels, et institutionnels au niveau européen.
On 3 July, Laurence Jacques, President of Pepper, Philippe Hubert, Director of Pepper, and Bob Diderich, Head of Division at the OECD, will present the significant advances made by the Pepper platform, a French initiative set up 3 years ago to tackle the issue of endocrine disrupters (EDs). Although European regulations are gradually being put in place based on scientific methods, they do not sufficiently cover all the mechanisms of action of endocrine disruption. The OECD’s role in developing validated methods that are accepted by countries and recognised by international bodies will be presented. The current situation of indeterminacy is worrying consumers and confusing manufacturers. Indeed, the lists of substances suspected of being endocrine disrupters are numerous, ranging from a few dozen substances for those already assessed in regulations to a thousand or more for those that need to be examined or that are suspected. This situation is generating a great deal of controversy. The validated tests available to assess the PE nature of a substance and its mode of action are inadequate. Faced with this situation, Pepper is calling for greater mobilisation of economic, industrial, and institutional players at the European level.
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